Document de référence pour les séances ministérielles du CMR 2023 de PIARC du 2 octobre

Organisation des séances

Deux séances ministérielles sont fixées pour le premier jour du congrès. La première séance, consacrée à la sécurité routière, débutera à 10h30.

Deux panels ministériels sont à l’agenda le 2 octobre 2023, premier jour du congrès ; l’un dans la matinée, l’autre dans l’après-midi. La séance du matin sera centrée sur la sécurité routière et le thème de la séance de l’après-midi sera le cyclisme. Pour chacun des panels, une note de référence avec les questions orientera la discussion, qui devrait être axée sur les vrais problèmes et défis auxquels nous faisons face à l’échelle mondiale.

Un modérateur professionnel animera les discussions des panels, qui débuteront par les discours d’ouverture de hauts représentants d’organisations internationales et d’acteurs mondiaux incontournables comme PIARC, les Nations Unies, le Forum International des Transports tchèque et la Commission européenne. Après ces mots d’introduction, le ministre des Transports tchèque Martin Kupka donnera le coup d’envoi de la discussion entre les chefs des délégations.

Vu le grand nombre de pays participant au congrès et le temps limité pouvant être consacré à chaque séance, les pays seront répartis entre les deux séances ministérielles en fonction de leurs politiques et actions nationales et internationales. Les délégations seront informées bien à l’avance de l’ordre des interventions de chaque séance, la priorité étant accordée aux pays représentés par des ministres. Les interventions seront limitées à 2 minutes par délégation avec une interprétation simultanée dans les langues suivantes : tchèque, anglais, français, espagnol, allemand et polonais. Si l’on dispose de suffisamment de temps, la parole sera donnée aux autres chefs de délégation n’ayant pas été affectés au panel concerné, l’interprétation étant limitée à 1 minute par délégation. Plus de détails seront communiqués en temps opportun par la personne de contact.

Répartition prévue des pays entre les séances ministérielles basée sur la liste des pays officiellement inscrits au congrès

Sécurité routière
Australie
Tchad
Irlande
Japon
Kazakhstan
Lituanie
Malaisie
Mexique saoudite
Moldavie
Maroc
Pologne
Saint-Marin
Sénégal
Slovaquie
Afrique du Sud
Espagne
Zimbabwe
Cyclisme
Andorre
Autriche
Bénin
Allemagne
Géorgie
Kenya
Québec
Arabie saoudite
Singapour
Suisse
Tanzanie
Congo
Tunisie
Royaume-Uni

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Note d’information sur la sécurité routière

Introduction

La sécurité routière demeure mondialement une question primordiale quand chaque année les collisions de la circulation causent des millions de décès et d’innombrables blessés. Dans cette inquiétante situation, le concept Vision Zéro est apparu comme une approche convaincante pour l’élimination des accidents mortels et des blessures graves. Ancré dans le principe que la vie et la santé humaines devraient être la grande priorité dans les systèmes de transports, Vision Zéro acquiert une place croissante en tant qu’impératif éthique. Alors que nous nous réunissons à l’occasion du Congrès mondial de la route de PIARC, notre communauté de vues sur les enjeux que présente la sûreté des systèmes de transport et les moyens de la renforcer ne peut que se trouver grandement enrichie.

Une sécurité routière totale pour le monde

La sécurité routière est loin d’être un défi monolithique et le chemin qui y mène n’est pas celui d’un voyage solitaire. Des rues bien conçues des centres urbains aux réseaux routiers qui s’étendent, la complexité reste universelle. Elle est marquée par la coopération et le partage d’expériences à travers des contextes différenciés.

Même dans les pays où l’encadrement de la sécurité routière a atteint un certain niveau de sophistication, le défi réside dans le maintien puis le renforcement des normes, dans une amélioration continue. Embrasser les technologies de pointe comme la gestion de la circulation alimentée par l’IA, le suivi des incidents en temps réel et l’analyse prédictive devient la règle.

De l’autre côté, il est des endroits où les accidents de la route constituent une part significative de l’ensemble des décès. Instituer des règles de sécurité fondamentales et promouvoir une modification du comportement des usagers de la route acquièrent une importance de tout premier plan. L’enjeu est une infrastructure équilibrant fonctionnalité et sécurité, alors même que se produit une urbanisation rapide, et y parvenir demande un progrès simultané dans l’instauration d’une culture de respect des règles de la circulation.

L’avancée de Vision Zero exige d’investir dans la recherche, l’innovation et une coopération internationale. Et c’est là que la plate-forme internationale que fournissent les rencontres comme le Congrès mondial de la route de PIARC prend tout son sens. L’échange d’idées, de stratégies et des meilleures pratiques contribue énormément à l’élaboration d’une vision commune de la sécurité routière.

Les défis que présente l’amélioration de la sécurité routière des jeunes conducteurs

Mondialement, les accidents de la route sont la première cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 29 ans, avant la maladie, la violence de rue et les conflits armés. Il est consternant de voir que plus de 15% des décès résultant d’accidents de la route impliquent des victimes appartenant à la tranche d’âge des 15 à 25 ans. De jeunes vies ne sont pas seulement fauchées à l’intérieur de véhicules ; il s’agit aussi de piétons, de motocyclistes et de cyclistes. Les premiers facteurs de risque planant au-dessus de nos jeunes comprennent la conduite sous l’influence de l’alcool ou de la drogue, la conduite imprudente, le manque d’attention dû à l’utilisation d’appareils mobiles, et négliger le port du casque de protection ou de la ceinture de sécurité.

La plupart des jeunes ne conduisent pas dangereusement intentionnellement. Mais plutôt, leur vulnérabilité provient de l’inexpérience, du manque de maturité et du style de vie associé à leur âge. Il est cependant encourageant qu’entre 2010 et 2019 de nombreux pays du Groupe international sur les données de sécurité routière et leur analyse (IRTAD) ont vu une diminution du nombre de personnes tuées parmi les 15 à 24 ans, certains pays enregistrant même une réduction de plus de 60 pour cent. Ces gains montrent bien l’efficacité des mesures visant à protéger ce segment démographique.

  1. Vu la complexité des défis que pose la sécurité routière et les stades inégaux de son évolution à travers le monde, comment les nations peuvent-elles collaborer pour promouvoir le partage des connaissances et le renforcement des capacités, et quelles approches innovantes proposez-vous pour accélérer les progrès vers le but de Vision Zéro à l’échelle mondiale ?
  1. Pourriez-vous présenter un aperçu de mesures législatives qui se sont révélées efficaces dans votre pays dans la quête d’une amélioration des statistiques alarmantes des accidents de la route mortels et des blessures graves chez les jeunes conducteurs ? Au-delà du cadre législatif, quelles stratégies, y compris les campagnes d’éducation et les programmes de formation à la conduite, ont produit des résultats tangibles non seulement en réduisant ces incidents mais aussi en favorisant une culture de responsabilité et un comportement sûr au volant ?

Note d’information sur le cyclisme

Introduction

Le transport joue un rôle essentiel dans la croissance économique à l’échelle mondiale et doit donc aussi jouer un rôle clé dans le développement durable. Les modes de transport « actifs », comme le cyclisme, sont indispensables pour atteindre nos objectifs climatiques. Le cyclisme est un mode de transport bon marché, qui permet l’accès à l’éducation, au travail et aux activités communautaires. Il a également des effets positifs sur la santé et le bien-être. La pandémie de COVID-19 a modifié le comportement des gens et leur perception du cyclisme, en particulier dans les régions urbaines. De plus en plus de villes développent leur infrastructure cyclable, consacrant plus d’espace aux usagers du vélo en créant des voies réservées et des emplacements de stationnement pour les vélos. L’investissement dans de meilleures conditions pour le cyclisme est évident, avec aussi un nombre croissant de vélos électriques et de vélos en libre-service dans les rues.

Dans la toile complexe du progrès mondial, le cyclisme émerge comme une force qui transcende les frontières géographiques et résonne universellement avec son aura fusionnant émancipation, prospérité, santé et durabilité. Alors que nous nous rassemblons pour discuter de l’impact profond du cyclisme, nous reconnaissons son rôle central dans la promotion d’un développement mondial inclusif et holistique.

Les possibilités d’utiliser le cyclisme pour les services de transport varient selon les conditions climatiques et géographiques.

Le cyclisme, un mode de transport souvent célébré pour sa simplicité, a évolué pour devenir un puissant catalyseur du développement mondial. Le cyclisme connecte divers buts et aspirations à travers une multitude de cultures, des centres urbains effervescents aux paysages ruraux reculés.

Le cyclisme joue un rôle majeur dans la promotion de la mobilité durable dans les villes et leurs périphéries ainsi que dans les zones rurales. Son influence transformative réside dans son pouvoir de rompre les chaînes de la pauvreté et de stimuler le développement économique.

Tandis que le monde est aux prises avec les défis actuels du transport, le rôle du cyclisme comme mode de transport viable fait l’objet d’un intérêt croissant. L’intersection des conditions climatiques et géographiques exerce un rôle crucial dans la détermination de la faisabilité et les opportunités d’incorporer le cyclisme aux services de transport. Les conditions climatiques peuvent avoir un impact significatif sur l’usage du vélo si elles ne sont pas adéquatement. Mais le développement des vélos électriques peut contribuer à surmonter certaines difficultés comme les terrains collineux ou les températures estivales de plus en plus élevées.

Une logistique urbaine durable

L’industrie du cyclisme, incluant la fabrication, les services et le tourisme, démontre une relation symbiotique entre croissance économique et durabilité. Le cyclisme est une réponse à des défis que présente le transport et génère des opportunités d’emploi. Le cyclisme génère le plus d’emplois par unité de chiffre d’affaires en comparaison d’autres modes de transport, favorisant une croissance économique durable.

Le cyclisme s’aligne avec une consommation et une production responsables, apportant la durabilité à travers les économies. Dans les zones urbaines, il est le support d’une livraison de biens efficace. Et l’essor du cyclotourisme offre des options de voyage durables.

De plus, le mouvement cycliste mondial, avec l’appui d’organisations de la société civile, est le moteur de partenariats de développement durable. Ces coopérations encouragent les technologies et politiques cyclistes basées sur les données et visant un environnement sain.

Les solutions de cyclisme et de micromobilité gagnent en importance comme éléments essentiels de la logistique urbaine durable, présentant nombre d’avantages comme la réduction de l’encombrement, de plus faibles émissions, une meilleure qualité de l’air et des styles de vie plus sains. Le cyclisme peut jouer un rôle dans la livraison du dernier kilomètre pour les colis et biens de moindres dimensions, particulièrement dans les zones urbaines densément peuplées. Les vélos cargos électriques sont de plus en plus employés par les entreprises de logistique pour des livraisons efficaces ne générant pas d’émissions.

1) Vu la fréquence croissante des phénomènes climatiques extrêmes dus au changement climatique, comment les gouvernements peuvent-ils mettre à profit le cyclisme comme mode de transport alternatif résilient, et quelles sont les adaptations nécessaires pour rendre le cyclisme plus versatile et robuste face aux conditions climatique en changement ?

2) Quelles stratégies ou initiatives croyez-vous essentielles à la création de conditions plus sûres pour les cyclistes et les usagers de la micromobilité dans l’environnement urbain ? Comment mieux intégrer el cyclisme et la micromobilité au système de transport existant ?